mercredi 15 février 2012

DE RETOUR D'ANGOULÊME...


Du fait d'un emploi du temps personnel et professionnel un peu chargé, et aussi de plusieurs rhumes, angines et autres joyeusetés du genre à répétitions, mon post sur mon retour d'Angoulême arrive un peu tard, je le concède. Donc, commençons !


Invité par l'association POLOKARTOON pour présenter un spectacle cosplay en off du salon, je n'ai malheureusement pas pus dédicacer beaucoup d'ouvrages du fait d'un malentendu avec l'organisation. Celle-ci n'a pus en effet s’enquérir de mes albums et j'ai dus dédicacer soit sur feuille blanche, soit sur les ouvrages amenés par les lecteurs eux-mêmes. Ce qui nous donne tout de même les quelques petits gribouillages suivants ^___^;




A noter tout de même que mes deux originaux en vente sont partis assez rapidement. Pour le reste, ma foi, j'ai joué au touriste dans un Angoulême que je n'avais pas visité depuis presque une dizaine d'années. Les choses ont pas mal changées, surtout sur la place principale de la ville qui abrite désormais un imposant centre commercial souterrain. Ainsi les chapiteaux contenant les éditeurs sont plus petits, mais aussi plus fonctionnels qu'auparavant. Difficile de croire par ailleurs que le salon à battu ses records d'affluence avec pas moins de 220 000 visiteurs en 4 jours ! Et pourtant, il faut prendre conscience que c'est toute une ville qui devient une sorte de salon de la BD géant. Ainsi à Japan Expo, il s'agit d'un espace fermé et "concentré"dans des halls d’exposition. A Angoulême, les visiteurs ont des dizaines de lieux à visiter, disséminés dans toute la ville. De la plus petite exposition, en passant par les chapiteaux, jusqu'aux différends musées, il y à de quoi faire !

Concernant le cosplay en lui-même, toutes les erreurs de jeunesse ont étés commises (bande son manquantes, quelques cafouillages dans les balances, etc...) mais le tout dans une bonne humeur communicative aussi bien au sein du staff plein de bonne volonté, que parmi les 25 cosplayeurs présents sur la scène. Pour une première fois, cela n'était certes pas parfait, mais les retours furent bons et augurent du meilleur pour une éventuelle seconde édition !
Au passage, je tiens à remercier toute l'association POLOKARTOON pour leur accueil et leur disponibilité. Et un gros merci aussi à Eugénie Chidlin avec qui je me suis promené durant tout ce week end. Auteur et modèle photo, cette charmante jeune femme à sorti un livre référence sur le cosplay : COSPLAY LE LIVRE (Plus d'infos : cliquez ICI)



Celle-ci à d'ailleurs fait sensation avec son cosplay tout simple de Maliki. Il ne se passait pas 10 mètres sans que celle-ci soit scruté par les fans, interpelés par des enfants où photographes ^^



Bref un week end sympathique qui m'a sorti un peu de mon train train et qui fut riche en rencontres, et que je renouvellerais avec grand plaisir lors d'une prochaine édition. ^^

mardi 7 février 2012

LA PUBLICITE EST UN ART. MERCI MONSIEUR CHRISTIAN BLACHAS




Encore aujourd'hui, lorsque certains chroniqueurs veulent fustiger l'esthétique d'une oeuvre, surtout filmique, ils la comparent à une "publicité". Comme si cela coulait de source qu'une esthétique de publicité était forcément laide, tapageuse, au mieux "bling bling". Il faut alors des trésors de pédagogie étayée pour oser affirmer que non seulement une oeuvre esthétique n'est pas forcément un miroir aux alouettes vide de sens, mais qu'en plus, la publicité d'où celle-ci puise son inspiration peut même être un art à part entière !
Christian Blachas était l'un de ces pédagogues, de ceux qui avec humour et accessibilité vous démontrait par A+B que la pub pouvait être aussi didactique, drôle, humaniste, artistique, messagère, dénonciatrice, etc... Il n'en oubliait pas pour autant d'analyser, via son émission TV culte "CULTURE PUB" (1987 - à nos jours !), les tactiques mercantiles et malignes des annonceurs pour nous vendre des trucs dont nous n'avions pas forcément besoin... mais qui font toujours plaisir à notre égo ^0^.
Christian Blachas était une icône de mon adolescence. Un des ces présentateurs que l'on n’oublie pas du haut de ses 15 ans, et qui vous montrait l'envers d'un décor faisant partie de notre quotidien télévisuel. Merci à lui...

Christian Blachas nous à quitté à 65 ans, en cette année 2012.
je n'oublierais pas cet homme que j'ai eu la chance de croiser furtivement
lors d'un concert de rock qu'il donna dans une boîte branchée parisienne
à la fin des années 90. Quelle pêche !

Lancez la pub !


A lire : l'hommage de la rédaction de CBNEWS